Le développement durable au premier plan

Partager :

Réflexion sur le mois de l’histoire des femmes : ayant grandi en Inde dans les années 90, plusieurs expériences formatrices me viennent à l’esprit : la libéralisation économique (les gens qui regardaient la télévision ensemble pouvaient désormais s’en offrir une dans chaque maison), la pénurie d’eau (ma mère devait rationner nos douches) et la guerre de Kargil (à l’adolescence, cela a éveillé mon intérêt pour l’actualité). Étant donné que j’ai choisi de travailler pour une entreprise qui propose des produits électroniques et de communication, des solutions d’approvisionnement en eau et des produits de pointe qui assurent la sécurité des travailleurs de première ligne et des patients, il semblerait effectivement que nous progressions sur la voie du développement durable.

Les termes « développement durable » et « économie circulaire » ne faisaient pas partie du jargon commun lorsque j’étais jeune. Pourtant, mon point de vue sur le sujet résulte et continue d’être influencé par mon éducation, et plus particulièrement par la façon dont ma mère, enseignante au lycée, gérait notre foyer avec une joyeuse parcimonie. Les leçons de sagesse qu’elle a tirées de la culture indienne sont les suivantes : ne gaspillez jamais rien, qu’il s’agisse de ressources précieuses ou de perspectives de développement ; consacrez le premier tiers de votre vie à acquérir des connaissances, le deuxième tiers à accumuler des richesses et de la sagesse, et le dernier tiers à tout donner pour améliorer la vie des générations futures. 

sustainability in front

Ces principes trouvent aujourd’hui un écho encore plus fort dans les objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies.

Les objectifs ambitieux visant à atteindre un seuil de zéro émission nette, au plus tard en 2050, sont heureusement devenus monnaie courante. Dans le cadre des matériaux d’emballage médical, certains facteurs cruciaux ne peuvent tout simplement pas être compromis : la garantie de stérilité et la prévention de la contamination chimique sont essentielles et peuvent déterminer la survie ou le décès d’un patient. Ainsi, dans le continuum réduction-réutilisation-rénovation-recyclage, les trois premiers concepts semblent atteindre rapidement leur seuil de rentabilité tandis que l’incorporation de matériaux recyclés, même si elle représente un changement radical, reste extrêmement difficile.

Comme dans le cas des initiatives prises par des organisations engagées, le débat porte davantage sur le « comment » que sur le « quoi ». Parvenir à un système en boucle fermée à l’infini représenterait le Saint Graal du développement durable, dans lequel tout le packaging utiliserait un contenu recyclé post-consommation, rajeuni d’une manière ou d’une autre au niveau moléculaire (pour éliminer les risques de contamination), par exemple au moyen d’un recyclage (chimique) avancé. Pour ce faire, il faudrait, par ordre croissant de difficulté, (a) générer des flux de recyclage post-consommation dans les établissements de santé, ce qui permettrait des rendements élevés pour la production ultérieure de plastiques, (b) mettre en place une logistique inverse viable sur le plan économique, en introduisant les flux de déchets dans un réseau mondial de recyclage chimique, et (c) repenser les directives réglementaires en fonction des principes de traçabilité. On pourrait faire valoir que si le renouvellement moléculaire est impliqué, le procédé de recyclage chimique constitue la véritable origine du processus, et non le recyclage effectué dans un établissement de soins. Un autre concept important dans le cadre de ce marathon vers la neutralité est l’empreinte énergétique. La décarbonisation des systèmes énergétiques doit être accélérée. Outre les produits d’énergie verte directe, des instruments financiers créatifs font leur apparition, tels que les contrats d’achat d’électricité virtuelle (VPPA), qui permettent aux entreprises de créer directement une nouvelle offre d’électricité renouvelable sans les contraintes géographiques. 

Je suis tentée de dire que rêver est une forme de projection. À l’occasion de la Journée internationale de la femme et de ma propre passion pour le développement durable, j’aimerais encourager les femmes à trouver un moyen de promouvoir un changement continu et de mettre l’accent sur le développement durable. Nous pouvons continuer à faire avancer le développement durable de plusieurs façons dès maintenant :

  • en examinant le cycle de vie du conditionnement : matières premières, conception, production/manipulation, stérilisation, distribution, produit et déchets post-consommation ;

  • en continuant à chercher où se trouvent les gains en efficience, en plus de mieux comprendre les émissions de portée 3 ;

  • en étant ambitieux et se faisant entendre, c'est essentiel, tout comme la volonté de mener à bien ces projets difficiles qui nécessitent une puissance de frappe technique, une viabilité économique et un bouleversement des réglementations.

Tout cela suppose de réunir des talents interdisciplinaires et des points de vue différents. Si je suis dans le secteur de l’emballage médical, c’est parce que celui-ci me passionne à bien des égards et qu’il répond à mon souhait d’améliorer la situation des patients par le biais du packaging. Non seulement je suis sensible aux percées scientifiques qui sous-tendent le développement du conditionnement et la stérilisation, mais surtout, j’ai eu le plaisir de rencontrer certaines des femmes les plus talentueuses et les plus remarquables qui soient. Alors que nous sommes au cœur du Mois des femmes dans l’histoire et que nous avons célébré la Journée internationale de la femme le 8 mars, j’espère sincèrement que les femmes continueront à envisager des carrières durables dans tous les sens du terme et à œuvrer en faveur d’un changement positif. Je me réjouis d’entendre votre avis et de constater l’impact que vous aurez sans nul doute sur le développement durable !

Partager :
Commentaires (0)
SUIVEZ-NOUS :