Perspectives en matière de packaging : Connie Anderson
Alors que je participais au salon MD&M de Minneapolis la semaine dernière, j’ai rencontré de nombreux professionnels du packaging et MDM, dont Connie Anderson, directrice régionale chez Oliver Healthcare Packaging. Connie est une véritable experte du secteur, puisqu’elle travaille dans le conditionnement depuis plus de 25 ans. Nous avons rencontré Connie pour un entretien rapide qui devrait vous intéresser.
Lori Najmola (LN) : Bonjour Connie. Merci de nous rejoindre aujourd'hui. Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur vous ?
Connie Anderson (CA) : Bien sûr. J'ai débuté dans le secteur du conditionnement tout de suite après l'université, et mon premier poste était au sein de l'équipe marketing d'un GDR de renom. L'un de mes collègues m'a conseillé de faire un essai dans le domaine de la vente, et c'est ce que j'ai fait. J'ai rencontré tellement de personnes dans le secteur et j'ai fini par passer du GDR au packaging. Et nous connaissons la suite !

Lori Najmola (LN) : Parlez-moi de l'industrie de l'emballage, au moment où vous avez commencé à travailler. Comment était-ce ?
Connie Anderson (CA) : Quand j'ai commencé, il y avait très peu de femmes dans le secteur. Pour être considérée et prise au sérieux, il fallait travailler très dur pour réussir. J'ai dû apprendre à faire preuve d'autorité et à offrir des conseils d'expert, sans pour autant être « difficile ». J'ai très vite appris une leçon précieuse : il faut toujours être bien préparé et tenir ses promesses. Les relations sont basées sur la confiance et instaurer la confiance demande du travail. J'ai toujours été disposée à faire des efforts et cela m'a été bénéfique.
NL : Comment le secteur a-t-il évolué au fil des ans ? Ces changements ont-ils eu un impact sur la façon dont vous travaillez avec les clients ?
CA : Lorsque j'ai commencé à travailler, il n'y avait pas d'Internet, d'e-mail ou de téléphones portables. Cela parait dingue à imaginer, je sais. Les relations personnelles étaient donc primordiales. On parlait beaucoup avec les clients en personne et on prenait le téléphone pour faire des appels non sollicités afin de trouver de nouveaux prospects. Les réunions en personne étaient essentielles, j'ai donc passé beaucoup de temps sur la route.
Aujourd'hui, une grande partie de la communication se fait par e-mail. Il n'est pas toujours facile d'amener les clients à accepter une rencontre en personne, surtout depuis le Covid. Par conséquent, les relations personnelles sont limitées, ce qui rend la clientèle plus difficile à fidéliser. Compte tenu du nombre de rachats qui ont lieu dans le domaine des dispositifs médicaux, je dirais que les relations sont plus importantes que jamais. De petites entreprises pourraient éventuellement rejoindre une plus grande entreprise qui n'est peut-être pas un client actuel. La question « Comment puis-je développer des opportunités » est constamment présente dans mon esprit, et en fin de compte… la connexion est la clé du succès.
NL : Si vous aviez un conseil à donner à ceux qui débutent, quel serait-il ?
CA : Je commencerais par leur dire d'être assidus et de travailler dur. Créez des partenariats avec vos coéquipiers et travaillez en étroite collaboration avec vos équipes internes, car la rapidité de réaction est un facteur déterminant pour réussir. Enfin, je leur dirais de toujours être fidèles à eux-mêmes.