Packaging : l’arme (secrète) du succès

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La lutte contre la COVID-19 a atteint un tournant décisif la semaine dernière avec l’approbation de l’essai vaccinal de Pfizer-BioNTech pour une utilisation d’urgence par le gouvernement britannique. Pour obtenir un résumé utile de toutes les actualités sur les vaccins, suivez le suivi des vaccins contre le coronavirus du New York Times. Nous espérons que Pfizer-BioNTech est le premier de nombreux traitements vaccinaux qui aideront à contrôler et à mettre fin à la pandémie. Faire parvenir ces vaccins aux quatre coins du monde est désormais le plus grand défi en matière de packaging et de distribution. Pour les fans de l’histoire militaire, le packaging joue désormais le rôle du bateau Higgins.

Andrew Higgins possédait une compagnie de bateaux basée à la Nouvelle-Orléans à la fin des années 1930. En tant qu'expert des petits bateaux en eau peu profonde, il a été missionné par le gouvernement américain de construire un bateau qui pourrait transporter les troupes des grands navires aux plages tout en les protégeant des feux de l’ennemi. Auparavant, la Marine ne pouvait qu’attaquer les ports. Mais avec l’invention de LCVP, baptisé Higgins Boat, les troupes pouvaient alors passer à l’attaque sur le littoral et étirer leur ligne défensive. 

Bateau HigginsVue de débarquement d’un bateau Higgins. (Crédit Robert Sargent)

L’industrie de l’emballage possède désormais son propre Higgins. Les deux premiers vaccins contre la Covid-19, de Pfizer et Moderna, sont des vaccins à ARN messager. Les vaccins à ARNm nécessitent un entreposage frigorifique, une manipulation, une décongélation et un mélange pour assurer un format efficace et prêt pour l’injection humaine. Andrew Cuomo, maire de New York, a récemment fait la démonstration du déballage et de la manipulation de ces vaccins. Il a surnommé ces vaccins : « l'arme qui fera gagner la guerre ». Dans son exemplaire, vous pouvez constater l’ensemble complexe et délicat de conditions que la technologie de packaging doit prendre en compte. 

Packaging du vaccin contre la COVIDAndrew Cuomo, maire de NY, détaille les besoins de conditionnement secondaire des vaccins à ARNm. (Crédit ABC7NY)

Il s’agit d’un ensemble contraignant d’exigences, auquel les ingénieurs en packaging sont néanmoins habitués. Sans répondre à un ensemble exact de spécifications, les erreurs de packaging peuvent compromettre l’efficacité d’un vaccin ou d’un dispositif médical. C’est pourquoi, le packaging est pris en compte par la FDA. C’est tout le raisonnement sous-jacent des tests de matériaux, des tests de stabilité et de performance que nous effectuons. Notre secteur est de nature conservatrice car les enjeux sont extrêmement élevés.

Higgins savait que les troupes ne gagneraient pas la guerre sans débarquer sur les plages. Pour citer Cuomo, l’arme secrète pour gagner la guerre contre la COVID-19 est le packaging. La dernière fois que notre société a tenté une campagne de vaccination mondiale, il a fallu 18 ans pour éradiquer la variole. Cette fois-ci, ce sera différent en raison de l’effort conjoint entre les scientifiques, les ingénieurs et les professionnels de santé qui partagent tous le même objectif : éradiquer la COVID-19 et mettre fin à cette pandémie.

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