1 Façon dont la COVID a changé le monde du packaging à jamais
Trente mois après le début de la pandémie de COVID-19, le fait de penser à toutes les façons dont la société a évolué m’épuise.
L’intérêt que nous portons aux questions de santé sociale est sans doute plus grand. Notre approche du voyage est définitivement modifiée. Et notre aisance à introduire un écouvillon au fond du nez, en attendant le résultat du test, est aujourd’hui devenue tout à fait ordinaire.
Ce dernier point ne devrait donc pas nous étonner. L’autodiagnostic est intégré à notre quotidien depuis plus longtemps que nous pouvons le croire au premier abord. Les tests de grossesse à domicile sont sur le marché depuis des décennies. Les tests de prélèvement du doigt sont utilisés depuis des années par les patients diabétiques, bien que cela évolue rapidement. Et maintenant, les tests antigéniques rapides de dépistage de la COVID-19 sont devenus LA première étape du diagnostic, et non plus une mesure préventive précoce.
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Dans une récente enquête du CDC menée auprès de 19 000 adultes, les trois raisons principales d’effectuer un test antigénique rapide étaient les suivantes : 1) J’ai été exposé à la COVID-19 ; 2) Je présente des symptômes de la COVID-19, et ; 3) Je ne me sens pas bien. Cela semble évident à posteriori, n’est-ce pas ? Mais rappelez-vous qu’il y a 5 ou 10 ans, votre première réaction aurait sans doute été « Je vais appeler le médecin pour prendre un rendez-vous ». Une seule épidémie (aussi dévastatrice soit-elle) a suffi pour que nous renoncions à l’idée d’aller chez le médecin et acceptions désormais de faire un test à domicile. Il s’agit d’une évolution majeure qui aura un impact permanent sur les soins de santé ET le conditionnement.
Avec le passage massif aux tests à domicile, certains secteurs vont être amenés à réagir pour ne pas se laisser distancer. Tout comme la ruée vers l’or américaine a entraîné un besoin croissant de pioches et de jeans en denim, le passage aux tests à domicile nécessitera (beaucoup) plus de packaging. Comment notre secteur va-t-il réagir ? Que se passera-t-il si nous mettons rapidement sur le marché des matériaux d’emballage inadaptés, des produits au design trop élaboré ou si nous ne tenons pas compte de la question du développement durable ? Ces tests sont produits par millions. La moindre erreur commise par un ingénieur en conditionnement pourrait conduire à une accumulation massive dans les décharges, à un compromis sur l’efficacité des tests, voire à la combinaison des deux.
Au début de l’année, L.E.K. Consulting a abordé la question du passage aux produits « Santé à domicile dans une boîte ». Ils ont publié des données statistiques surprenantes sur le potentiel des produits de santé à domicile. Actuellement, les dépenses en soins à domicile ne représentent que environ 3 % des dépenses totales en matière de santé. Cela signifie que 97 % des dépenses sanitaires relèvent encore du cabinet du médecin, de l’hôpital ou du laboratoire. Les tests de diagnostic à domicile bénéficient d’une opportunité remarquable de se frayer un chemin dans le secteur de la santé.
Bien que je sois enthousiaste à l’idée d’une technologie novatrice dans ce domaine, j’observe avec prudence le comportement des fournisseurs de tests. Les professionnels de la chaîne d’approvisionnement clairvoyants identifieront les obstacles qui se présentent. Les ingénieurs en conditionnement novateurs prendront également en compte la question du flux de déchets et l’impact de leurs décisions. Des choix judicieux peuvent être faits dès le départ, comme le choix du matériau de barrière approprié ou la recherche d’un conditionnement aux dimensions adaptées à notre modèle de test. Tous les intervenants du secteur du packaging doivent prendre en compte les critères de taille et savoir réagir en conséquence.