L’Europe ouvre la marche d’un mode de vie plus durable, fait qui s’est ressenti au cours des expositions concernant le conditionnement de Compamed. De nombreux fournisseurs présentaient leurs solutions « vertes », mais il s’agissait essentiellement de fanfaronnade marketing et de simples logos aux inspirations naturelles. J’appréhende les conversations à venir concernant la réduction de l’utilisation de matériaux ou les premiers concepts de réutilisation. C’était l’un des facteurs qui nous a poussés à concevoir nos sachets Dispos-a-vent.
Il existe une forte demande pour des matériaux mieux recyclables, mais il s’agit d’une solution qui nécessite une importante quantité de données de test, des partenariats réglementaires et un changement majeur dans les flux de déchets des hôpitaux. Je suis persuadé que nous y arriverons, mais il faudra au moins 5 à 10 ans. En attendant, nous pouvons profiter de couverts compostables. Une chose à la fois !
Avec la progression des technologies de lyophilisation et de microfluidique, il est fascinant de voir que les avancées en matière de tests et de diagnostics peuvent être réalisées avec un simple « laboratoire sur puce ». L’association de professionnels des microtechnologies IVAM a organisé un salon rassemblant 55 entreprises, et je n’ai pas pu m’empêcher d’aller faire un tour du côté du conditionnement. Des doubles emballages inutiles, des sachets absorbeurs d’humidité… il semble qu’il y ait de nombreuses opportunités pour des options plus durables. Au travail !
Un nouveau format que je n’avais jamais vu auparavant vient d’Australie. Tim Macdonald de chez Snapsil était présent et faisait la démonstration de ces nouveaux formats pour les poudres, les seringues et les dispositifs d’injection. D’abord orientés vers l’agroalimentaire, Tim et son équipe se penchent à présent sur le médical et cette conception destinée aux prestataires de soin a éveillé ma curiosité. Souhaitant en savoir plus sur les particules générées par une rupture de la partie inférieure, ce système serait-il utilisable en bloc opératoire ? Ou bien est-il plus adapté aux environnements cliniques ? Si vous connaissez cette technologie, n’hésitez pas à partager votre avis en commentaire.
Tout comme les diagnostics, la croissance ininterrompue du nombre des dispositifs connectés est une tendance inévitable. Si vous aimez les dispositifs « smart » bardés de capteurs, Medica est fait pour vous. Du point de vue du conditionnement, cette tendance soulève beaucoup de nouvelles questions à se poser au cours de la phase de conception. Le choix du mode de stérilisation peut varier en fonction de la présence de composants électroniques, impliquant alors d’importants changements dans le choix du matériau et pour l’aération. Les exigences d’étiquetage et de sécurité doivent être respectées à la lettre, surtout avec un dispositif connecté.
Enfin, je repense à nos simulations de bloc opératoire chez Oliver. Si le conditionnement n’est pas conçu correctement, il peut être difficile à ouvrir et se déverser dans le bloc opératoire. Étant donné le coût élevé des dispositifs connectés, nous ne pouvons pas laisser un packaging mal conçu entraîner la perte d’un dispositif ou blesser un patient.
Non, il ne s’agit pas de « baskets connectées ». Je souhaiterais simplement dire un grand MERCI aux créateurs de la gamme ZeroGrand chez Cole Haan. 25 000 pas ? En costume ? Et pas la moindre ampoule à la fin de la journée ? Vous êtes les véritables stars de Compamed.